Arbithur Tardif (1893-1946) et Alice Labbé (1893-1980)

 

Arbithur était le douzième et dernier enfant de Pierre Tardif et de Vitaline Boivin, qui a atteint l'âge adulte.

Né en janvier 1893 à la Grande-Montagne à Saint-Joseph de Beauce où il vécut toute son enfance et son adolescence.  Ses études élémentaires terminées, c’est sur la ferme familiale qu'il apprit avec ses frères aînés, le sens du travail bien fait.  Son père étant décédé alors qu'il avait à peine dix-sept ans.

Arbithur était un homme charmant, attachant, fier de sa personne, une très belle apparence, adroit et ambitieux dans son travail.  Il avait un goût très marqué pour la mécanique.

A l'âge de 23 ans, il épousa le 1916-02-22 à Vallée-Jonction, Alice Labbé, 23 ans, fille de Cyrille Labbé et Anysie Tardif.

Le jeune couple s'installa a Saint-Odilon de Cranbourne, où Arbithur était depuis peu copropriétaire avec son grand frère Léo, du moulin à scie au Coin du Six de Saint-Odilon de Cranbourne; qu'ils avaient acheté en 1916.

Deux enfants ont vu le jour à Saint-Odilon de Cranbourne : Raymond-Marie et Aline.  Malheureusement, l’aîné n’a vécu que 27 jours. 

Après environ trois ans d'opération ils le revendirent à Philibert en 1919 et retournèrent vivre dans la Beauce.

 

Arbithur acheta une auto et ils déménagèrent à Vallée-Jonction.  Alice, femme travaillante et courageuse, tenait une petite épicerie pour aider à boucler le budget tandis qu’Arbithur faisait du taxi...Ce qui ne dura pas longtemps, car pas très rémunérateur.  Arbithur chercha un autre emploi.

Il travailla plusieurs années dans les chantiers aux États-Unis comme mécanicien.  Six autres enfants étaient venus tour à tour meubler leur foyer à Vallée-Jonction. 

 Puis ils quittèrent Vallée-Jonction pour aller demeurer à Québec.  La vie n'était pas facile en ville pour Arbithur à l'époque.  Il lui a fallu trimer dur pour joindre les deux bouts.  Trois autres enfants virent le jour à Québec.  Mais la petite Marguerite décéda avant son premier anniversaire de naissance. 

 

C'est son goût pour la mécanique qui lui a ouvert le chemin du travail: un nouvel emploi comme mécanicien l'attendait au garage de la Voirie Provinciale à Québec.  En ces années là. il y avait beaucoup de vieux clous étendus sur les routes, ce qui causait des dommages aux voitures.  Les gens transportaient en voiture, du vieux bois des constructions qu'ils démolissaient et les clous tombaient sur les routes.  Un type avait inventé une machine spéciale pour ramasser les clous sur les routes.  Malheureusement elle ne fonctionnait pas correctement.  C'est donc Arbithur qui fut mandaté pour compléter la réparation et les ajustements etc.  C'est lui qui, par la suite, la passa sur plusieurs routes de la province.  Entre temps, il continuait son travail au garage.

Le génie humain se trouve parfois dans des endroits imprévisibles et il n'occupe pas toujours un grand bureau.  Il se cache parfois sous le simple sarrau d'un homme comme Arbithur.  Un home d'idées avec un coffre d'outils, qui pouvait presque tout faire et même inventer.  Toute son ingéniosité, Arbithur l'a puisée à la bonne place.  Il était allé à la bonne école, l'école de la vie !

Il était toujours à l'emploi du garage de la Voirie lorsqu’il prit une inflammation du poumon qui s'aggrava de plus en plus.  Hospitalisé, il essaya de s'accrocher à la vie, mais ne put gagner le combat malgré tous les soins, il rendit l'âme le 1946-02-20 à l’âge de 53 ans, quelques mois avant la naissance de son premier petit-fils, Gilles.

Il n’y avait aucune aide gouvernementale à cette époque.  Ce fut très pénible pour Alice et sa famille.  Puis les années ont passé et les enfants ont à leur tour fondé leur foyer excepté Jean-Thomas et Jean-Louis qui restèrent célibataires, ils demeurèrent avec leur mère sur la rue Arago Québec, puis à Limoilou.

Alice souffrant d’arthrite depuis quelques années, est décédée le 1987-04-13,  à l'âge de 87 ans.  Elle a été inhumée avec Arbithur à Québec.

Parents d'Arbithur Tardif

 

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